La France est un des pays phare du vol de vélo en Europe. Avec plus de 1000 vélo vols en France chaque jour (c’est-à-dire un vélo toutes les minutes), la France détient la palme du nombre de vol de vélo. Le vol des auteurs n’est qu’une des multiples facette des proportions gargantuesque de la criminalité à tous les étages. Mais intéressons-nous d’un peu plus près à ce sérieux problème qu’est le vol de vélo.
Les conséquences des vols de vélo

Une enquête IFRESI-CNRS a montré que 20 à 25% des victimes de vol de vélo ne se rachètent pas de vélo ensuite. Cela limite donc le nombre de bicyclette dans la ville et limite donc l’impact bénéfique d’une politique qui encouragerait la pratique de mode de transports actifs, doux et non-polluants pour les villes. Quand on sait que la pollution tue, ne pas se doter d’une politique efficace pour lutter contre ce problème parait absurde.
Les moyens de lutte déployés
Le vol de vélo reste un des types de vol les moins résolus. Peu risqué pour le voleur, le retour financier sur le risque encouru est intéressant. Si les réseaux criminels de cambrioleurs qui volent dans les magasins sont plutôt mieux identifiés et parfois même arrêtés, le profil des voleurs des villes est moins connu. Dans l’enquête CNRS de 2003 il apparait que ce voleur est opportuniste et recule devant des obstacles simples du genre d’un bon antivol vélo. Mais on peu se demander si ce profil n’a pas évolué. Si avant en effet, il nous semble que nous pouvions retrouver un vélo volé dans les brocantes ou sur les marchés, il apparait que désormais il s’agirait de réseaux de voleurs de vélo qui opèrent sur des régions et pas seulement sur à l’échelle de la ville. Les informations sur ce type de voleur restent néanmoins bien parcellaires.
Marquer son vélo
Si les vols de vélos sont rarement résolus quand la police saisit des lots de vélos volés, ils peinent à retrouver les propriétaires des bicyclettes. En effet, les vélos ne sont pas marqués pour la plupart or un simple marquage permet de se donner plus de chance de retrouver son vélo. Le ministère de l’intérieur s’est d’ailleurs doté d’un partenariat avec le système Bicycode qui permet d’apposer ce marquage sur votre vélo à cout relativement modique (environ 4€). Plus d’information à ce sujet sur le site du ministère.
Se doter d’un ou plusieurs bons antivols
L’antivol reste le meilleur moyen de se protéger du vol de vélo. La plupart des cycliste utilisent des antivols en spirale qui tiennent environ une dizaine de seconde face à un voleur déterminé. Il conviendra donc se choisir un antivol de qualité, comme un de la marque Abus par exemple qui sont réputés pour leur solidité. De plus, leur apparence robuste permet de décourager les voleurs les plus motivés.
Le vol est un fléau des sociétés modernes, sociétés de l’abondance présentée et apprêtée pour ensuite la dérober aux convoitises et l’impact de ce système déséquilibré est une frustration croissante et une pauvreté massive qui relève de l’injustice sociale. Peu de surprise donc à voir que les vols n’ont aucune raison de diminuer. La violence qui les accompagne par contre, est elle aussi en croissance.